Pour la famille des langues germaniques, dans laquelle on retrouve l'anglais, l'allemand et le néerlandais, mes conclusions seront quelque peu différentes que celles faites pour la famille des langues romanes.
L'allemand et le néerlandais, sont, comme le portugais et l'espagnol, très proches. Mais autant l'italien restait proche de ses langues-soeurs, autant l'anglais présente plus de différences, et bien qu'évidemment les transparences avec l'allemand et le néerlandais restent nombreuses, les transparences avec les langues romanes sont presque aussi nombreuses.
Ici ma connaissance de l'allemand m'a été très utile pour reconnaître les transparences avec le néerlandais, et aussi pour trouver les formes "romanisées" (mais néanmoins correctes et utilisées) de certains termes.
Le français, une fois encore, a été une bonne langue relais vers la compréhension des langues germaniques. Je pense que c'est toujours grâce au fait que c'est ma langue maternelle, et au vocabulaire que j'ai de ce fait. L'anglais, également, trouve sa place en tant que langue-relais.
J'en conclus donc que, contrairement aux langues romanes, les langues germaniques restent moins accessibles, car sans mon niveau en allemand, nombreux sont les mots qui me seraient restés opaques. Mais les langues germaniques sont plus transparentes qu'on ne pourrait le croire d'un premier abord, en particulier quand on sait reconnaître les radicaux (qui eux, sont plus transparents), et surtout quand on sait puiser dans le vocabulaire des langues connues et maîtrisées (ici le français et l'anglais).